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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
Bourse du Travail de Treichville
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DISCOURS DU SECRETAIRE GENERAL DE L'UGTCI, EBAGNERIN Joseph


A L'OCCASION DE LA FETE DU 1er MAI 2015 ORGANISEE PAR L'UGTCI

 

 Monsieur le Maire de la Commune de Treichville,
Votre présence ce matin à nos côtés, nous réconforte autant qu’elle nous offre d’apprécier votre disponibilité légendaire à l’égard des travailleurs.

Qu’il vous plaise, en la circonstance, de recevoir en retour, les sincères remerciements de l’UGTCI, pour le soutien que vous ne cessez de lui apporter, à chacune de ses activités majeures. Vous nous marquez ainsi, votre engagement à toujours nous accompagner, dans notre quête pour un mieux-être en faveur des travailleurs et de leurs familles.

Monsieur le Représentant du Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle, 

Je voudrais noter, combien nous sommes sensibles à votre sollicitude à l’égard de l’UGTCI et des travailleurs de notre pays.Vous avez, en effet, impulsé une dynamique pragmatique aux relations professionnelles entre les acteurs du monde du travail, permettant ainsi au dialogue social d’enregistrer, une avancée significative.

Ainsi, les discussions entre les partenaires sociaux sur le projet modificatif du code du travail ont été menées à leur terme et le dossier transmis au gouvernement par vos soins. Rappelant le chantier relatif au statut général de la Fonction Publique reste à parachever et l’UGTCI, ne ménagera aucun effort à y apporter sa contribution des plus actives.

Quant aux négociations sectorielles sur la revalorisation des salaires minimas catégoriels conventionnels hiérarchisés, entre les organisations des travailleurs et les organisations faîtières d’employeurs, elles ont débuté le 17 avril dernier et se poursuivent dans un bon climat, à la cadence de deux sessions quotidiennes, à la « Maison de l’Entreprise ».

Aussi, voudrais-je vous traduire, Monsieur le Ministre d’Etat, l’expression déférente de l’infinie gratitude de l’UGTCI, qui retient que vous êtes un référentiel en matière de dialogue social.

Monsieur le Représentant du Président de la CGECI,

Je voudrais me permettre d’indiquer ici, que c’est à vous que revient la lourde et complexe charge de présider avec beaucoup de dextérité, aux destinées de l’important cadre paritaire d’échanges qu’est la Commission Indépendante Permanente de Concertation (CIPC), au sein de laquelle, Travailleurs et Employeurs préviennent les conflits et amortissent les chocs, au mieux des intérêts des parties. 

De grands enjeux sont en cours de réalisation et il nous faut être au rendez vous de l’histoire, pour préserver et conforter nos acquis.

Après le SMIG, de nombreuses questions nous assaillent au quotidien, notamment celles relatives aux minima catégoriels dont le chantier des négociations par branche est ouvert depuis le 17 du mois dernier.

Cependant, l’accord que nous avons passé entre travailleurs et employeurs, indique que la date d’application des minima catégoriels ne saurait être postérieure au 1er janvier 2015.

Notre volonté est simple, car, il s’agit de nous mettre en conformité avec le SMIG et retenir, respectant le parallélisme des formes, pour date d’application des minima catégoriels, celle de l’entrée en vigueur du nouveau SMIG, c'est-à-dire, janvier 2014.

Nous en sommes pour l’heure au stade des négociations et nous aurons l’avantage, le moment venu, d’être à l’information qui fixe définitivement, les uns et les autres.

Monsieur le Ministre d’Etat,

Le front social enregistre ces derniers temps, quelques remous, découlant d’incompréhensions regrettables entre certains acteurs du public comme du privé et les pouvoirs publics et qu’il convient de circonscrire.

L’UGTCI exhorte ici, les parties à plus de dialogue et de compréhension, de manière à préserver la paix sociale, en ne perdant nullement de vue les intérêts des uns et des autres, tout en veillant au respect des textes en matière de procédures de grève, car nous sommes véritablement dans un grand désordre.

A titre d’informations simplement et s’agissant tout spécifiquement de la grève dans l’administration, nous retiendrons :

  1. Le préavis de grève n’est déposé qu’après constat d’échec de conciliation avec les Directeurs Généraux, l’Autorité de tutelle Administrative et Monsieur le Premier Ministre, en avant dernier recours ;
  2. le service minimum doit être exécuté, car régit par les textes;
  3. la perte de salaires pour le nombre de jours non travaillés ;
  4. la liberté pour ceux qui ne veulent pas faire grève, d’être à leurs postes d’emploi.

Ces dispositions ne sauraient souffrir d’aucune ambiguïté. Nous avons bon espoir que les médiations idoines interviendront et que la quiétude sera à nouveau de mise.

De l’activité syndicale des élèves et étudiants :

Il est impératif de recentrer les prérogatives en la matière et que les syndicats sont bien pour les travailleurs, parce que en lien de subordination avec un employeur.

Les élèves et étudiants sont quant à eux, régis par la loi 60-315 du                         21 septembre 1960 pour laquelle, une enquête administrative est préalable avant autorisation de fonctionnement, ce qui induit que ces associations peuvent être dissoutes si elles venaient à se détourner de leur objet.

La politique à notre sens est acquise aux élèves et étudiants, mais insistons pour celle-ci soit en dehors de l’école et se pratique au sein des organisations de jeunesses politiques de leur choix.

Au titre des préoccupations des travailleurs,

Le comité d’organisation a retenu de soumettre au meeting de ce jour, pour adoption, huit (08) résolutions, ainsi qu’une motion spéciale à Son Excellence, Monsieur le Président de la République.

Ces résolutions concernent :

  1. La Sécurité des Personnes et des Biens ;
  2. La Cherté de la vie ;
  3. L’accès au logement ;
  4. La Suppression des Impôts sur toutes les pensions ;
  5. La révision du Statut Général de la Fonction Publique ;
  6. L’économie informelle ;
  7. La Santé et la Sécurité au travail ;
  8. Les attentes multiples des travailleurs.

Je voudrais, à cet effet, pouvoir compter sur la disponibilité, de Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle, pour impulser la dynamique nécessaire à un réarmement moral indispensable, de ces milliers de travailleurs, qui ont tant souffert, et qui espèrent des lendemains meilleurs.

A tous nos partenaires du monde du travail, il me plaît de réitérer, l’engagement de l’UGTCI, à œuvrer davantage pour le raffermissement de nos liens, au service des intérêts bien compris, de nos Institutions respectives.

Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle,

Honorables et Distingués Invités,

Mesdames et Messieurs ;

Je vais devoir clore mon propos, en vous  réitérant, les remerciements du Comité d’Organisation, pour l’intérêt que vous ne cessez de porter, au monde du travail, en général et aux activités de l’UGTCI, en particulier, qui s’inscrit dans la mouvance de l’émergence de notre pays à l’horizon 2020.

Bonne fête du travail à tous et à toutes.

Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire !

Merci pour votre attention soutenue.

Abidjan, le 1er mai 2015
   
    EBAGNERIN Joseph Léon
                                                                            Secrétaire Général

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